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Monographie Économique de Nador.
Monographie Économique de Nador. |
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1-Infrastructures:
La Province de Nador, malgré son emplacement stratégique, ses potentialités à la fois géographique et naturelles qui auraient pu l’ériger en une Province d’excellence économiquement parlant, n’a jamais eu la chance de susciter l’intérêt des pouvoirs publics depuis l’indépendance du Pays à l’exception près des quelques projets tels la Sonasid et le Port de Nador.
Toutefois, un intérêt particulier a été réservé par S.M Le Roi Mohamed VI depuis son intronisation en
Entre autre, la Province de Nador s’est vue doté d’un aéroport international à Al Arouit qui est connecté aux principales capitales européennes, d’une Rocade méditerranéenne qui a amélioré considérablement l’accessibilité du littoral et désenclavé les agglomérations côtières, la Voie ferrée Nador Taourirt qui a relié la région avec le réseau ferroviaire national et développé le transports de personnes et de marchandises, la station touristiques Méditerrania Saïdia qui a développé l’offre et renforcé 2-Population: s elon le recensement général de la population et de l'habitat réalisé en 2004, Nador compte une population de 728.634 habitants. Si l’on considère les 6.135 km2 que fait la Province en superficie, la densité y serait de l’ordre de 118,7 h/Km². La province de Nador qui comptait en 1994, rappelons le, 683.914 habitants n’a augmenté, depuis, que de 44.720 habitants, soit un tauxd’accroissement démographique annuel de 0,65%. C’est un taux qui laisse beaucoup à désirer. Plusieurs phénomènes peuvent expliquer cette tendance: Tout d’abord, la baisse de natalité, qui fait que les couples d’aujourd’hui se contentent d’avoir deux enfants, voire trois. Et les mariages tardifs qui se font de plus en plus nombreux. Ensuite, les investissements dans la province se font de plus en plus rares, parce que les opportunités d’investir se trouvent ailleurs. En fin le social y est aussi pour sa part puisqu’il y’a ceux qui partent en quête d’opportunités non présentes dans la Province, surtout ceux afférentes aux enfants. Pis encore. Plusieurs communes se vident de manière accrue, au profit des petits centres urbains. A cet effet, Amejjaou occupe la queue du peloton avec un taux d’accroissement démographique de -4,7%. La population de cette commune est passée de 9653 en 1994 à 5977 en 2004. Ouled Boubker accuse le même sort, avec un taux d’accroissement de -3,1%. On a beau dit qu’il faut équiper la campagne, y promouvoir l’emploi, alléger les disparités, mais il est des besoins qu’on ne peut aucunement satisfaire, entre autre la proximité. Rappelons qu’il y est des centres émergeants dont la population est importante et sont considérés toujours comme centres ruraux: le centre d’Ihaddadène qui est territoire rural délimité se démarque largement avec 45.468 habitants et qui dépasse la municipalité de Zegangane dont la population est de 20.181 habitants. Sans oublier les autres centres ruraux dont Midar avec 13229, Ben Tayeb avec 10.446 et Driouch avec 10.381 habitants.
** Démographie: tranches d’âges:
** Instruction (en %)
** Activités (en %):
** Développement humain et social:
** Habitat:
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